La figure humaine : fascinante, multiple, surprenante

C’est un grand honneur et une joie immense de voir mon œuvre Parmi nous exposée dans le cadre de Figure in Print – La représentation humaine dans la gravure au Luxembourg de 1945 à nos jours.



Cette exposition, née grâce à une collaboration entre le Musée national d’histoire et d’art (MNHA), la Bibliothèque nationale (BnL) et Empreinte, atelier de gravure du Luxembourg, donne à voir les multiples approches qu’a emprunté l’art de la gravure luxembourgeois pour représenter l’être humain.



Plus de 170 œuvres sélectionnées s’articulent à travers cinq thèmes: d’une part Portraits, Abstraction, Nu (en exposition au MNHA jusqu’au 27 juin 2021) et d’autre part Le corps en action et L’homme dans la société (en exposition à la BnL jusqu’au 18 avril 2021).


C’est dans cette dernière section qu’est exposée mon œuvre à la Nationalbibliothéik et sert à illustrer une parmi les nombreuses techniques de l’art des images imprimées : l’estampe à tampons, obtenue grâce à la gravure de gommes.
Il s’agit de la première technique de gravure à laquelle j’ai été introduite par une amie en 2008. Depuis, je n’ai cessé de graver toutes sortes de tampons et d’en explorer les multiples  possibilités de reproduction ludique et rapide. C’est surtout l’aspect de superposition et de variations qui me fascine. Cela mène très vite à une notion de rythme et, donc, aussi de musicalité.



Très vite, et même avant de découvrir le magnifique travail de Kikie Crêvecoeur (artiste-graveuse belge connue comme étant une des pionnières de cette technique), il m’est venu spontané de dédier d’interminables heures de patience et de plaisir à graver des mini-portraits de toutes sortes de personnes différentes.

Le visage humain m’a toujours fasciné : sa particularité avec ses multiples déclinaisons possibles de la beauté. Que ce soit dans la lueur des yeux ou dans le pli de la bouche, nous portons tous en nous d’infinies histoires qui témoignent de la richesse de la vie humaine.

Je pense que c’est peut-être cette belle diversité qui a souvent attiré instinctivement les personnes à cet œuvre en particulier. Et cela m’a toujours fait un plaisir énorme, qui est d’autant plus vif dans le cadre de cette exposition.

Ne la ratez pas, car la partie en place à la BnL prendra fin le 18 avril ! Si d’ici là vous n’avez vraiment pas l’occasion de la visiter physiquement, alors, n’hésitez pas à vous plonger dans la superbe version digitale de l’exposition. Bonne visite !